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Le projet de loi incriminant la normalisation précipité ?

Le directeur de l’Institut politique tunisien, Ahmed Driss, était l'invité de Midi Show, pour parler des principaux développements sur la scène nationale et la polémique à l'Assemblée des représentants du peuple, suscitée par le projet de loi incriminant la normalisation avec l'entité sioniste.

Il a déclaré que ce projet n'a pas été préparé politiquement, étant donné que la Commission des droits et des libertés a adressé une correspondance au pouvoir exécutif au sujet de l'initiative qui n'a pas reçu de réponse.

Ahmed Driss a, aussi, révélé qu'il existe des restrictions constitutionnelles qui empêchent le président de la République de ne pas signer la loi ou de ne pas la renvoyer au Parlement, pour une deuxième lecture, considérant que si elle n’est pas approuvée, le chef de l'Etat serait dans l'embarras.

D'autre part, l'invité de Midi Show a évoqué l'absence de la Cour constitutionnelle qui fait que l'approbation des lois ne dépend que des députés.

"Il y a des parlementaires qui estiment que leur "poids" suffit pour faire passer "leurs" lois", a-t-il dit.

Ahmed Driss a rappelé que la Cour constitutionnelle émane d'une volonté politique et d'une décision du président de la République.